Objects and Souls
Development: period 25-27
Durée: 50 minutes
Kind: Musical & Visual Performance
Soul and Objects: Lucas Spirli
Objets and Soul: Valentin Lechat
Production: THE UNITED ARTISTS
La rencontre avec Lucas et le groupe Mazalda dans leurs débuts sera à La Villette en 2001, étant en résidence Cirque avec la compagnie Jérôme Thomas pour jouer le spectacle Cirque Lili. Rencontre fusionnelle. Avec Lucas, avant mon départ pour l’Asie en 2005, nous avions commencé à créer ensemble et d’autres… avec JABBERWOCKY et MIGRATIONS. Nous avons toujours gardé un lien fort et voulu frénétiquement créer et jouer un spectacle ensemble entre Asie et Occident. Alors, d’abord l’idée m’est venue de proposer à Lucas de jouer la musique de mon solo Faces pour nos retrouvailles vers de nouvelles aventures communes, puis nous raccrocher les pistes dans un imaginaire commun, où tout est rêver / tout est réel, et préservé, pour du CINÉMA VIVANT, un théâtre dans un théâtre, un cirque dans un cirque, environnement mémoriel taïwanais dans la restitution présentée, croisement de réalités quantiques…un témoignage d’une épopée imaginale insoluble, d’un volcan d’énergie invoquée par un musicien-sorcier et d’une bête sans nom. Comme des jumeaux, des doubles, nos dimensions musicales et circassiennes s’assemblent dans le cosmos des émotions du vivant. »
Valentin LECHAT
“ Le travail de Valentin Lechat est un mélange de langages qui en crée un nouveau. Danse, jonglage, masques, théâtre, improvisation, scénario, performance : toutes ces formes d’art existent simultanément dans sa recherche. Il y a, dans sa façon d’écrire le spectacle, — ou ce “cinéma vivant”, comme il l’appelle, — du mystère. Comme si toutes ces actions poétiques se déroulent bel et bien devant nous dans une intense énergie spectaculaire, mais aussi, plus profondément, parviennent à accéder à notre inconscient. Comme si l’absence apparente de sens laissait naître un chemin plus profond vers nos âmes, comme dans un rêve. Car pour lui, le sens des actions est clair et précis, mais ne s’inscrit pas dans les arcanes de la vie sociale habituelle, mais dans une réalité poétique.
J’ai toujours considéré la musique comme une pratique donnant accès à des niveaux de conscience différents. Ce qui m’intéresse dans cette collaboration avec Valentin Lechat, c’est notamment l’exploration, l’élaboration de ces mondes poétiques et de travailler ensemble à rendre ces mondes poétiques accessibles au public. Utiliser la musique comme une sorte de décor mouvant, travail d’éclairagiste sonore, comme les musiques de film précisant l’émotion de chaque scène.
Le spectacle sera fortement inspiré et imprégné de culture asiatique, chinoise, japonaise. Une sensation de grands espaces chaotiques présents dans l’imaginaire du butô (danse japonaise), comme le désert, les no man’s land des films de Kurosawa, où tout est fin et début, peur et espoir, errance et naissance… ainsi que des scènes en apparence plus légères comme dans les films chinois de fantômes où se mêlent humour, magie, burlesque, psychédélisme,…
Valentin Lechat et moi travaillons depuis 25 ans dans le spectacle vivant et sommes très attachés à beaucoup de ses caractéristiques, qui seront présentes dans notre spectacle : un rapport de proximité et d’interaction avec le public, la possibilité d’injecter de l’improvisation dans le moment présent, pour lui conférer une intensité unique. “
LUCAS SPIRLI
Le spectacle (durée prévisionnelle : 50 min – 1 h) est adaptable à plusieurs contextes : théâtre, chapiteau, espaces naturels ou urbains, lieux atypiques.
Notre objectif est de créer une œuvre vivante, évolutive et immersive, pouvant se déployer in situ selon les lieux et les publics rencontrés.
Le travail artistique se développe autour de trois axes :
- Écriture et improvisation circassienne : corps, masque, jonglage, théâtre, mouvement.
- Composition musicale en direct : dispositif sonore immersif, dialogue rythmique et dramaturgique.
- Scénographie et image : création lumière/contraste et costume comme matière poétique, inspirée du cinéma asiatique.
Image tirée du film DODES’KADEN d’Akira Kurosawa